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la ressource en eau

Comment gérer la ressource en eau en période de restriction ?

Chaque goutte compte. Chaque litre compte. Chaque geste compte.

Alors que les besoins en eau ne cessent d’augmenter, la ressource reste limitée.

Le réchauffement climatique de la planète est porteur de conséquences importantes sur la gestion et le stockage de l’eau car il accentue les périodes de sécheresse et d’inondation ce qui provoque la raréfaction en eau utilisable.

Un des enjeux est de préserver la quantité et la qualité de l’eau pour assurer une quantité d’eau douce disponible pour la population.

Le postulat de départ se résume ainsi : il faut pouvoir collecter et stocker l'eau quand il y en a, pour l'utiliser quand il n'y en a pas assez, et que la période est tendue.

 

Un constat sans appel : Les ressources en eau se raréfient

En trente ans, la consommation d’eau a doublé dans le monde et elle devrait s'accroître sur les vingt prochaines années.

Les catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes - inondations – ouragans – tsunamis et sécheresses - sont une réelle menace pour l’eau potable.

 

Des chiffres inquiétants sur l’accès à l’eau potable au niveau mondial

En 2019, un rapport des Nations Unies estimait que plus de 2 milliards de personnes étaient confrontées à une pénurie d'eau potable dans le Monde.

Ce même rapport note que d'ici 2025, 1,8 milliards de personnes vivront dans des zones de pénurie d'eau absolue, et que deux tiers de la population mondiale seront soumis à des conditions de stress hydrique sévère.

La demande mondiale en eau devrait continuer d’augmenter jusqu’en 2050, soit 20 à 30 % de plus que la demande actuelle.

La raison est connue : le nombre d’habitants augmente chaque année mais pas la quantité d’eau douce disponible. Celle-ci ne parvient plus à suivre le même rythme, suscitant ainsi une situation de plus en plus préoccupante.

La France n’est pas épargnée. Même si notre pays ne connaît pas actuellement de déficit chronique à l’échelle nationale, l'accès à l’eau n’est pas garanti toute l’année et partout.

 

La France prend conscience des enjeux de l’eau

La France dispose d'une réserve d'eau disponible de 193 milliards de m3 par an, plus que suffisante pour satisfaire les 32 milliards de m3 de besoins annuels du pays.

Notre pays dispose ainsi d'un stock contre les niveaux potentiels de stress hydrique qui pourraient affecter la population - chaque français ayant accès à 3 265 m³ par an, comme l'a établi l'Organisation Mondiale de la Santé.

L’OMS a établi le seuil de stress hydrique à 1700 m3 par habitant et par an.

 

Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique a présenté le plan anti-sécheresse du gouvernement début 2023. Il le dit : “Il y aura un avant et un après été 2022. “La quasi-totalité des départements a été touchée par des mesures de restrictions et le GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat) prévoit entre 10 et 40 % de baisse du niveau de nos cours d’eau d’ici 2050. Il faut agir.” (propos recueillis et publiés le 25 janvier 2023 dans le Parisien.)

Ces statistiques soulignent l'urgence de trouver des moyens de gérer durablement nos réserves limitées d'eau douce.

 

Comment préserver la ressource en eau ?

Souvent sans le savoir, nous perdons et gaspillons de l’eau. Dans ce contexte, il est primordial d'étudier et de mettre en œuvre des mesures visant à réduire la consommation d'eau et à en optimiser l'utilisation.

Cette prise de conscience pour réduire et stocker l’eau commence doucement à s’installer à tous les échelons locaux et communaux.

             

Une urgence climatique prise en compte au niveau de l’Etat

Dans le plan « anti-sécheresse » que le ministre de la Transition écologique a présenté début 2023, Christophe Béchu a parlé d’instaurer une forme “d’Ecowatt" de l’eau. Il s’agirait d’un système d'alerte très local en cas de risque de sécheresse. Avec des gestes simples à mettre en place, en amont, pour éviter de devoir limiter la consommation d'eau par la suite.

 

Anticiper pour mieux gérer nos ressources en eau au niveau communal et local

Les différents acteurs impliqués à l’échelle locale (collectivités territoriales, services déconcentrés, associations, etc.) ont un rôle à jouer. Et les idées ne manquent pas. Que ce soit pour recycler l’eau de pluie, les eaux usées ou profiter des vidanges des équipements sportifs, comme les piscines. Partout en France, des collectivités multiplient les initiatives pour lutter contre l’imperméabilisation des sols et pour mieux gérer cette précieuse ressource directement à la parcelle.

Certaines collectivités ont choisi par exemple de relier aux gouttières des bâtiments administratifs ou techniques des citernes souples. La citerne se remplit en collectant l’eau qui ruisselle sur les toits.

Plus la surface de la toiture est importante, plus la quantité d’eau récupérée est considérable. Une fois collectée, l’eau peut être utilisée pour :

  • arroser les parcs et jardins, les terrains de sport
  • remplir les bassins d’agrément
  • maintenir la propreté des voiries, trottoirs et places de marché
  • assurer la défense incendie

 

Certaines communautés de communes ont fait ce choix car elles peuvent aussi bénéficier d’aides. Lors de l’installation d’une citerne souple de récupération d’eau de pluie, il est possible de bénéficier de subventions de la part de leur département ou des agences de l’eau.

Des exemples ? À Saint-Nazaire : les agents de la ville utilisent l’eau de la vidange annuelle de l'Aquaparc, le centre aquatique, pour arroser les espaces verts et nettoyer les voiries. Cette cuve leur fournit de l’eau tout au long de l’année car elle récupère également des eaux de pluies. L’eau vidangée est mélangée aux eaux pluviales. La teneur en chlore étant très faible, cela ne présente pas de risque pour les végétaux.

Chaque année, la vidange d’une piscine avoisine 900m3 qui se gaspille dans la nature si l’eau n’est pas recyclée.

Des opérations similaires ont été menées en utilisant l'eau du bassin de la piscine de Montoir-de-Bretagne. La municipalité prévoit d'installer une cuve pour récupérer environ 10 m3 d'eau de rinçage de filtre tous les 15 jours. Un volume de recyclage non négligeable.

À Clermont-Ferrand, un groupement d'agriculteurs utilise l'eau traitée par la station d'épuration de la ville depuis plusieurs années.

A Beaumont, en Ardèche, la sécheresse est une préoccupation quotidienne, notamment en été, quand la population est multipliée par trois à cause des résidences secondaires.

Pour anticiper ces coupures d’eau, la commune a creusé un bassin de 30 mètres de longueur et de dix mètres de largeur. Une technique déjà utilisée par les Romains il y a plus de 2000 ans : conserver l’eau dans du sable pour empêcher le croupissement. Une sorte de nappe phréatique artificielle.

D’autres initiatives existent et continuent de voir le jour.

 

De simples gestes à la portée de chaque citoyen

Quels sont les gestes à faire pour économiser l’eau ? En moyenne, en France, la consommation quotidienne d’eau est de 150 litres/personne dont 93 % est consacré à l’hygiène et 7 % à l’alimentation.

La réduction de la consommation peut être obtenue par des mesures simples comme :

- limiter la pression du circuit à 3 bars pour éviter le gaspillage

- installer un réducteur de pression

- acheter des appareils électro-ménagers dont l’étiquette « Énergie » est « A »

- équiper la robinetterie avec un réducteur de débit ou un mousseur hydroéconome

- installer un mitigeur thermostatique, un « stop-douche » et/ou une douchette à turbulence

- équiper les toilettes avec une chasse à double commande délivrant un volume simple ou double

 

A l'extérieur, l'arrosage automatique permet d’adapter sa consommation à la pluviométrie. Et le récupérateur d’eau de pluie alimenté par la pluie grâce à des gouttières sur le toit de la maison peut servir pour le jardin, pour le lavage de la voiture, pour la piscine ….

On peut aussi évoquer la problématique des canalisations mal entretenues qui concerne aussi bien les particuliers que les professionnels et collectivités. 

Avec le temps, les canalisations d’eau installées dans les ateliers, les usines, les bâtiments, les maisons, les immeubles, les appartements… génèrent et continuent de générer des fuites. Leur réparation, leur remplacement constitue une énorme source d’économie d’eau à venir.

 

Sommes nous prêts à changer nos habitudes ? Quelles sont les solutions de stockage  existantes ?

Des solutions faciles à mettre en place existent, celle du stockage de l’eau de pluie notamment ou des eaux usées.

 

Des solutions faciles à mettre en place

La diffusion mi-janvier 2023 par le BRGM, le Bureau de Recherche Géologiques Minières, de la carte montrant le niveau d’eau des nappes phréatiques fin décembre a servi de révélateur. Elle a permis de comprendre qu’il faut anticiper dès l’automne les besoins en eau pour l’année suivante. Il suffit alors de stocker l’eau de pluie, afin de pouvoir l’utiliser en périodes plus sèches.

Aujourd’hui, il est indispensable de mieux gérer notre consommation en eau en adoptant un comportement éco-responsable.

 

Des solutions de stockage d’eau pratiques et économiques

Pour cela, une des solutions les plus pratiques et économiques est la citerne souple.

La citerne souple permet de collecter et stocker l’eau en limitant sa consommation d’eau et en réduisant l’impact sur le milieu récepteur.

Par exemple, les citernes souples Citerneo et les toiles spécifiques qui les composent bénéficient d'un traitement anti-UV et antifongique, préservant l'eau de différentes manières :

  • l'eau n'est pas altérée ni colorée, grâce à la qualité de la toile
  • l'enduction hydrophobe de la toile assure une longévité très importante à la citerne
  • la structure fermée de la citerne empêche la pollution externe, tels que les insectes, les feuilles…
  • l'absence d'air dans la réserve empêche le développement de micro-organismes

Transportables, réutilisables et adaptables, les citernes souples à eau constituent une réserve qui s'adaptent notamment aux contraintes du BTP,  des collectivités, des particuliers ou de l’industrie, notamment.

Les citernes souples Citerneo sont certifiées « Origine France Garantie » et  ISO 9001 pour la conception et la fabrication. Cette entreprise française, basée en Indre-et-Loire, s’impose aussi des processus suivis et structurés lui permettant de posséder plusieurs labels et certifications (Norme ISO 9001, QB, CSTB, DWA, etc.).

 

 

Conclusion

En explorant les technologies de collecte de l'eau de pluie, ainsi que d'autres pratiques durables, chacune et chacun peut faire des gestes simples pour préserver les ressources en eau douce et veiller à ce qu'elles soient utilisées de manière responsable.

En adoptant la bonne approche, nous pouvons contribuer à protéger notre environnement et assurer un avenir sain aux générations futures.

C’est une manière concrète de s’engager pour notre planète Terre, tout en réalisant des économies.